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LES ADDICTIONS CHEZ LES JEUNES

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Il faut suivre les 3 axes (flèche noire) qui expliquent la dangerosité des drogues.

Si l’on se réfère à l’intensité de la sensation perçue par le consommateur c’est l’héroïne qui fait planer le plus haut devant le LSD. Tout deux atteignent presque le haut du graphique.

Le risque de dépendance augmente au fur et à mesure que l’on se rapproche de la droite du graphique. Selon ce critère c’est l’héroïne qui entraîne le plus souvent la dépendance devant très près derrière… le tabac. L’alcool donne deux fois moins souvent une dépendance. Peu de gens le savent sauf ceux qui ont voulu et réussi à se séparer de ces deux toxiques. Tous vous diront : pour l’alcool j’en ai vraiment chié, mais le tabac ça été encore bien pire. Notons d’ailleurs qu’il suffit de quelques semaines pour être accro au tabac alors qu’il faut plusieurs années pour devenir dépendant de l’alcool.


Si l’on suit la flèche de droite qui classe les produits selon leur toxicité on s’aperçoit que le plus toxique (celui qui touche le mur du fond) c’est la tabac responsable de 76 000 morts par an. Le cannabis, le LSD sont moins toxiques en ce sens qu’ils font moins de morts. Mais ils restent très toxiques et aussi ils sont interdits et exposent à des poursuites judiciaires.


Quand ils commencèrent à fumer, il y a 65 millions d’années, ce fut la fin des dinosaures !

Bon ! C’est une blague…
Mais quand même ça fait réfléchir
!

Ne jamais trinquer avec la mort. Elle est sympa comme ça et tout d’un coup (parfois sans prévenir) elle te joue un tour de cochon…

CRAMPONNE TOI !  SANS DROGUE LA VIE T’ATTEND !

VOICI DIVERS LIENS VERS DES TEXTES QUI TRAITENT DES DROGUES,
DE LA DÉPENDANCE ET DES FAÇONS D’Y ÉCHAPPER….

  À suivre…

Ne pas commencer est la façon la plus efficace de rester un non-fumeur. Essayer une taffe peut être utile à certains. Souvent l’impression d’un produit vraiment « dégueulasse », c’est en général l’expression retenue, permet d’en rester là et donc l’expérience aura été plutôt profitable.
À condition qu’elle soit prévue dès le départ dans l’idée d‘une
expérimentation et non pas avec l’arrière pensée qu’il faut bien commencer un jour.
La curiosité n’est pas interdite. L’adolescence est la période des expérimentations : on souhaite tester ses propres limites, la résistance de l’entourage et de la société.


Parfois l’adolescent veut trouver un espace de liberté et de provocation, à la recherche d’une évasion, pour échapper à un quotidien pesant ou menaçant. Ou banal et sans intérêt. Prise de risques, conduites addictives, comportements inappropriés, peuvent lui laisser croire qu’il va pouvoir ainsi dépasser ses difficultés d’intégration scolaire, familiale…  Et aussi ses difficultés pour s’approprier son corps et ses pensées  qui ont changé
si brusquement

C’est le rôle de l’adulte de protéger l’ado de ces risques. C’est évidement plus facile si l’ado accepte de se faire aider. Mais ça n’est pas facile parce que la rébellion fait aussi partie du personnage ! Le mieux est de toujours garder le contact, de toujours rester capable d’entretenir le dialogue.
C’est quand les portes claquent et que le silence s’installe que le danger rôde.


L’adolescence c’est le temps des grandes découvertes : en sixième les filles étaient toutes des bécasses et les garçons tous des morveux et puis soudain… voilà que Corentin est super sexy et que Chloé et vraiment sympa comme fille ! Premiers sentiments amoureux ! Qui l’aurait cru l’an passé ? Premières découvertes de différences très intéressantes. Çà s’appelle les premiers émois ! Premiers émois ! Et toi ! Et toi !  Et toi !
Les séjours dans la salle de bain s’éternisent, les passages devant la glace aussi. L’adolescent, le jeune adulte devient très sensible à son aspect extérieur ! Il veut se construire un look parce qu’il veut « être comme tout le monde pour ne pas se faire remarquer » mais à condition de
« se singulariser pour qu’on le remarque ».

Les adultes peinent à comprendre.. Ils font leur crise ! Et ils ont le culot d’appeler leur crise : la crise d’ado de leur enfant ! C’est le monde à l’envers !


TOUT ÇA EST BIEN COMPLIQUÉ. HEUREUSEMENT L’ADOLESCENT EST INVULNÉRABLE ! DU MOINS LE CROIT-IL !
C’EST CE QUI LUI DONNE DES AILES POUR TOUT TESTER, TOUT TENTER. MAIS IL OUBLIE
HÉLAS, QU’IL LUI MANQUE UN ATOUT DANS SON JEU. UN ATOUT DONT SEUL LES PLUS ANCIENS DISPOSENT,
ET CET ATOUT C’EST L’EXPÉRIENCE.


LA PREMIÈRE CIGARETTE

Dangerosité des drogues

La première cigarette

SAVOIR DIRE NON !

L’adolescence est donc la période des expérimentations. Il faut reconnaître que souvent on reproche au jeune adolescent de ne s’intéresser à rien.
Si maintenant on lui reproche aussi de vouloir expérimenter de nouveaux centres d’intérêt… Il faudrait savoir ! C’est un peu ça le problème avec les parents : il ne savent plus très bien où ils en sont !


Lorsque l’adolescent va se voir proposer sa première cigarette, souvent par un plus grand très fier d’initier le plus jeune, il va avoir très peu de temps pour imaginer la réponse adaptée. Moins d’une demi-seconde !

En une demi-seconde tout peut basculer : on peut devenir dans quatre-vingt ans la mamy ou le papy qui cajolent ses arrière-petits enfants ou on peut devenir la mère ou le père de famille qui ne seront déjà plus sur la photo de mariage de leur grande fille… Et tout ça en une demi-seconde !


Ce délai très court est une fragilité qui peut conduire à donner dans l’urgence une réponse non réfléchie que l’on peut être amené à regretter ensuite.


On peut comprendre qu’il est mieux de dire NON ! Mais dire NON ! c’est difficile. C’est créer un (petit) conflit avec quelqu’un qu’on ne souhaite peut-être pas décevoir. Dire NON ! c’est vrai, ça n’est pas évident mais ÇA S’APPREND !


D’abord il ne faut pas un « NON ! » tout nu. Il faut ajouter un « parce que » pour verrouiller l’affaire. Le « parce que » doit être court, précis, définitif. Celui qui nous tente avec un produit potentiellement mortel ne mérite pas une deuxième chance. Il faut d’emblée lui clouer le bec.
Pour que le « parce que » soit efficace il faut qu’il soit sincère et qu’il vienne vraiment de toi. Souviens-toi que tu as moins d’une demi-seconde !
C’est impossible si tu n’as pas préparé ton coup à l’avance. C’est ça le secret de la réussite : quand le piège se présente la réponse a été préparée
et révisée : elle fuse instantanément. Et il n’y a pas de survivant. Si celui qui propose insiste il aura l’air d’un con et personne ne souhaite vivre ça !


Un exemple : « -Tiens Léa tu veux une cigarette?  – Non ! Merci parce que fumer tue ! »
Rideau la scène est jouée, l’affaire est bouclée. Si le proposant négocie :
« - Bon d’accord ça tue un petit peu des fois, mais pas beaucoup et ça ne tue pas au début… » qui à l’air d’un con ?


Il faut préparer la réponse qui te convient : NON ! Parce que fumer tue ! NON ! Parce que je fais du sport ! Non ! Parce que je vais prendre la pilule !
NON ! Parce que ça pue !  NON ! Parce que je fais de l’asthme ! NON ! Parce que je veux préserver ma peau ! A toi de trouver TA réponse…


Savoir dire NON !

Que deviennent les 10 euros que nous confions au buraliste en échange d’un paquet de tabac ?
Les chiffres sont fournis par la Direction Générale des Douanes et droits indirects. Ils se décomposent de la façon suivante :


- 70 centimes pour l’industrie : fabricants et distributeurs
- 95 centimes pour le buraliste
- 1,55 € pour l’état
- 6,14 € pour la Sécurité Sociale

On voit que les taxes représentent 14 milliards d’euros auxquels, s’ajoute 2 milliards d’euros de TVA , qui vont dans la poche de l’État et de la Sécu. Sauf que l’État n’a pas de poche et que la poche de l’État et de la Sécu c’est la notre. Les contribuables se voient épargnés de ces
16 milliards que procurent les fumeurs.
Vu comme ça ces chiffres alimentent l’idée très répandue que
l’État s’en met plein les poches sur le dos des fumeurs réduits à l’état de vache à lait en plus de souffrir de leur redoutable addiction. Si c’était vrai il serait convenable de leur dire merci. Mais la vérité est plus cruelle. Les cancers, accidents vasculaires, infarctus, bronchites chroniques, opérations chirurgicales diverses, incendies ont un coût très élevé en soins, arrêt de travail, rééducation post opératoire et mortalité prématurée.
À l’arrivée le tabac coûte beaucoup plus qu’il ne rapporte. On estime que chaque français (même non fumeur!) en est de 1846 € par an !


Heureusement il y a une vision plus optimiste des choses qui rétablit un peu l’équilibre :


Une vie coûte à l’État beaucoup pendant l’enfance, l’adolescence, les études.
À l’entrée dans la vie active, l’adulte commence à coûter sa paye mais aussi à produire des richesses. Il se fait un équilibre.
En vieillissant, l’adulte touche sa retraite sans rien produire en échange. Au contraire sa santé se dégrade et il coûte en soins de maladie chronique.
La mort prématurée du tabagique (
un gros fumeur sur deux meurt prématurément du fait de son tabagisme) permet de rattraper un peu ce qu’il a coûté durant sa vie. On peut trouver ces calculs cyniques mais c’est ainsi que l’on procède en Économie.


Les ados qui consomment du tabac sont taxés malgré leur jeune âge. Mais s’ils sont fumeurs ils feront volontiers des kilomètres pour aller payer leur impôt. C’est une bonne discipline qu’ils s’imposent en entrant dans la vie active !


L’industrie du tabac

L’INDUSTRIE DU TABAC

QUE CONTIENT LA FUMÉE DU TABAC ?

Le tabac a fait son entrée en Europe après que Christophe Collomb eut découvert l’Amérique en 1492.


S’il devait être mis sur le marché aujourd’hui il serait évidemment déclaré impropre à la consommation et il ne serait jamais mis dans le commerce.
Mais après 500 ans de consommation il n’est pas envisageable d’en interdire l’usage aujourd’hui. Déjà réduire la vitesse à 80 met le feu aux poudres! Alors interdire le tabac ! Aucun Premier Ministre n’y survivrait plus de quelques heures. Il faut donc « faire avec » même si les composants de la fumée font peur à tous ceux qui ont étudié la question.


Le tabac en lui-même n’est pas très toxique. De la famille de la pomme de terre et de la tomate on survivra si on le mange comme les épinards.
Toute sa toxicité vient de son mode d’absorption : il est inhalé dans le plus fragile de nos organes : les poumons où la fumée, produit de sa combustion à 800°, vient directement au contact du sang sans le moindre espace-barrière, sans le moindre filtre, puisque c’est là aussi qu’arrive l’oxygène, autre gaz qui –lui- est indispensable à la vie. Donc pas question qu’il y ait le moindre obstacle à la diffusion de ces gaz.


La fumée du tabac est résumée par la règle des 4 : elle contient 4 000 substances différentes. 400 sont toxiques, 40 sont cancérigènes, on peut les regrouper en 4 familles qui sont responsable de 95% de la mortalité due au tabac.

- l’oxyde de carbone est un gaz qui provient e la combustion incomplète du tabac. C’est lui qui tue, en hiver,  les mémés dont la cheminée n’a pas été ramonée depuis longtemps. Il prend la place de l’oxygène sur les globules rouges et refuse de s’en aller pendant 4 à 8 heures. Pendant ce temps le globule rouge est neutralisé. C’est l’équivalent d’une perte de globules par hémorragie. Pour le fœtus la situation est bien pire : le sang dont il dispose est très loin des poumons maternels : le CO aura bien du mal à s’en aller !
- les
goudrons produits lors de la combustion sont utiles sur les routes, cancérigènes sur les bronches.

- Les irritants bronchiques sont nombreux. Ils créent une inflammation chronique des bronches qui évolue vers des cicatrices. Les alvéoles pulmonaires réduites à l’état de cicatrices ne fonctionnant pas sont responsables de la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive).. C’est une d’asphyxie chronique, comme une crise d’asthme devenue définitive. Elle nécessite de vivre avec une valise qui fournit l’oxygène.
- Des métaux lourds et des substances radioactives (cadmium, nickel, arsenic, mercure, plomb, chrome, radium, polonium…) Cette pollution et irradiation par l’intérieur contribue à provoquer des cancers.


On retrouve aussi dans la fumée les résidus des additifs autorisés : l’ammoniac pour rendre la nicotine le plus addictif possible, le cacao, la réglisse,
le menthol, le miel, la mélasse et toutes sortes de produits pour rendre la fumée plus attrayante et booster les ventes.


LES DESSINS DE CETTE SÉRIE SUR LE TABAC SONT DE MON AMI LARSEN
LARSEN  2, Rue Hector Berlioz 39000-Lons le Saunier         contact@larsen-illustrateur.com

Ils sont pour la plupart tiré du livre que j’ai écrit sur le tabagisme des adolescents : Kimberley, bientôt 16 et accro! Éditions du Vénasque.     Retrouvez mon livre


La fumée du tabac

À SUIVRE…

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LES RISQUES DU TABAGISME POUR LA SANTÉ

La fumée du tabac fait mourir bien avant l’âge un grand fumeur sur deux provoquant 76 000 décès prématurés chaque année en France.
Comparé au Covid 19 c’est beaucoup ! Bien sûr il faut bien mourir un jour mais mourir à 40 ans si l’on devait mourir à 85 est très désagréable.
Beaucoup de parents se retrouve à l’enterrement de leurs enfants. C’est une mauvaise expérience…


Si encore ça n’était que ça ! Mourir est désagréable mais ça n’arrive qu’une fois dans la vie ! Par contre de nombreux inconforts vont pourrir la vie durablement. Citons-en quelques-uns…









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LE TABAGISME PASSIF

Les risques pour la santé

Le tabagisme passif c’est l’empoisonnement que nous subissons du fait du comportement de notre entourage :  famille, amis, voisins…


Toujours des braves gens qui jamais ne nous feraient manger de la viande avariée ou des champignons vénéneux, mais qui par contre trouvent naturel d’envoyer dans nos bronches une fumée toxique.


Éloigner les fumeurs ce n’est pas être désagréable, impoli ou inamical, c’est se faire respecter par un entourage qui n’a pas conscience de la gène qu’il cause autour de lui et qui doit maintenant qu’il est grand apprendre enfin le respect de l’autre.
Si dans la rue un pitbull dévore votre grand-mère est-ce que vous supporteriez le propriétaire s’il dit : « la route est autant à mon chien qu’à votre
grand-mère, elle n’avait qu’à changer de trottoir
 ». C’est le
raisonnement de beaucoup de fumeurs qui pensent que si l’on n’accepte pas de mourir
de la fumée de leur tabac on n’a qu’à
s’éloigner.

Le tabagisme passif, comme le tabagisme ordinaire, provoque des cancers, des accidents cardiovasculaires, des infections parfois graves.
Mais il provoque surtout de nombreuses maladies chez l’enfant dont les voies respiratoires ne sont pas encore à maturité et sont donc plus vulnérables. Les enfants vont payer cher le tabagisme de leur entourage : bronchite, sinusite, otites à répétition, laryngite, etc…
Ces maladies sont souvent bénignes mais elles font souffrir de façon injuste les enfants qui n’ont rien demandé. Et parfois c’est pire :elles peuvent
se compliquer et être mortelles. Et tout ça pour le tabac des autres ! Rageant !


Ne pas fumer est ton droit ! Faire respecter ton droit est légitime.


À noter sur l’image que le fœtus n’est pas un fumeur passif car il bénéficie plein pot de la fumée absorbée par sa mère.






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LE TABAC ET LA GROSSESSE

Le tabagisme passif

Cette image nous montre deux circonstances où un bébé va être enfumé:
In utero avant même de naître, puis ensuite dans les bras de sa mère.

Ces situations sont fâcheuses car si le hareng ou la saucisse de Morteau gagnent parfois à être fumés, il en est différemment des bébés.


Dans l’utérus et dans les premières années de la vie les poumons sont encore inachevés. Ils sont terriblement fragiles et l’agression par la fumée
du tabac est bien pire que sur les poumons de sa mère.


Dans l’utérus, avant la naissance, cela va provoquer un manque d’oxygène parce que le sang provenant de la circulation sanguine maternelle
est chargée d’oxyde carbone à la place de l’oxygène. Il va donc manquer au fœtus un des éléments essentiel à la vie et à la croissance.
Ce futur bébé est un asphyxié chronique.
Et c’est pour ça que les bébés nés de mère fumeuse ont un petit poids de naissance. Ça se voit et ça se mesure. Ça n’est pas très grave.
Mais n’oublions pas tout ce qui ne se voit pas. Et aussi un petit poids de naissance chez un bébé à terme passe encore, mais si à cause
du tabac ou pour toute autre cause le bébé est un prématuré, avec en plus 200 grammes de moins, la réanimation peut s’avérer infructueuse.


Après la naissance, une fois arrivé à l’air libre si la maman continue sa consommation au contact de son bébé, il ne s’agit plus d’air libre,
mais de fumée du tabac.

Cette fumée que le bébé inhale sans l’avoir réclamée va abîmer ses jeunes poumons.


Dans le ventre de sa mère il était un fumeur actif : beaucoup des produits toxiques de la fumée allaient directement dans son sang transmis
par le sang maternel. En somme on peut dire que chaque fois que sa mère fumait, il fumait aussi activement.

Après la naissance, il aspire la fumée du tabac où baigne maintenant sa mère fumeuse.
Il devient un fumeur passif avec des conséquences nombreuses : ses poumons encore inachevés vont être agressés par les produits du tabac… Mauvaise pioche !


Attention ! La mère n’est pas la seule en cause ! La fumée paternelle est tout aussi nocive à proximité du bébé !


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FUMER TUE…

Le tabac et la grossesse

« Fumer tue » est un message apposé sur tous les paquets de cigarettes depuis 1995 en France. Ce message s’accompagne de photos répugnantes et dissuasives depuis avril 2011. Maintenant les paquets sont neutres et sans logos. L’idée est d’enlever tout charme à l’emballage du produit. Tout ça a été étudié : la séduction passe aussi par le paquet de clopes. Les publicitaires le savent bien qui nous ont si longtemps montrer des pin-up (terme de l’époque) en train de fumer ou des cow-boys fascinants chevauchants de grands espaces.

On croit souvent un peu vite que le tabac c’est le cancer. C’est déjà beaucoup mais c’est bien plus encore !
La mortalité due au tabac peut se décomposer (et c’est le cas de le dire !) ainsi :


- Cancers du poumons : 24 000 hommes et 6 100 femmes chaque année en France. Seuls 2 000 hommes et 2 000 femmes ont un cancer du poumon pour une autre cause que le tabac.

- Cancers des voies d’élimination des toxiques : rein, vessie
- Cancers des organes voisins du trajets de la fumée : cancer du larynx, de la langue, de l’œsophage, de l’estomac, des sinus

- Cancers de beaucoup d’autres organes encore parce que les produits toxiques passent dans le sang et circulent dans tout l’organisme : pancréas, foie (d’autant plus si s’ajoute à l’addiction au tabac une addiction à l’alcool ce qui est un cas fréquent), sein, utérus, cancer colo-rectal. En fait seuls sont épargnés les organes à le sang n’a pas accès : cheveux, ongles, émail des dents… C’est déjà ça de sauvé !


- Les maladies cardio-vasculaires font un quart de la mortalité due au tabac. À la différence des cancers qui demandent en général plusieurs années d’exposition, la mortalité cardio-vasculaire peut survenir assez vite.
Parce qu’ l’oxygène remplacé par l’oxyde de carbone sur les globules rouges transporteurs n’arrive plus suffisamment, parce que les artères se bouchent, et parfois sont le siège de spasmes qui coupent brutalement le flux circulatoire, parce que le rythme circulatoire et la tension artérielle sont modifiés par l’effet de la nicotine…


- L’insuffisance respiratoire chronique quand le poumon goudronné et rongé ne peut plus suffire à la demande d’oxygène.


- Mais il ne faut pas oublier aussi les décès dus aux incendies provoqués par le tabac comme l’accident du tunnel du Mont Blanc, ceux dus aux accidents de la circulation et aux accidents du travail lors de maladresse en tenant sa cigarette, les morts in utero ou la mort subite du nourrisson…

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Fumer tue…

LE TABAC DÉSTRESSE ?

On entend souvent dire : « le tabac me déstresse ! ».


Le tabac est un excitant. Il accélère le cœur, augmente la tension artérielle, parfois il accélère le cours de la pensée ou du moins il en donne l’impression. Mais le tabac crée une accoutumance et une dépendance qui font que l’on augmente peu à peu les doses.
Si l’on consomme 3 cigarettes par jour à 15 ans, il y a toute chance que ce soit parce qu’on a 15 ans et que l’on n’est pas encore dans l’accoutumance
qui nous fera fumer à 25 ans un demi ou un paquet par jour. Les faibles consommations ne sont en général qu’une première étape.


Mais même à ces doses de débutant le tabac a crée sa dépendance et si l’on en manque pour une raison ou pour une autre on va se sentir nerveux, irritable et surtout avec une envie impérieuse de fumer. C’est ce qu’on appelle le syndrome de manque. Si dans ce moment difficile on trouve une cigarette, on va percevoir que, dès les premières bouffées, nous sommes soulagés. Les symptômes qui étaient si pénibles disparaissent comme par enchantement…
On vient d’expérimenter un fait qui désormais sera une évidence : cette cigarette nous a déstressée. Comme on n’est maintenant plus très fier de fumer cette évidence est la bienvenue car elle nous donne une raison valable d’être tombé dans le tabagisme : c’était pour se déstresser ! On va donc se la faire croire…


Mais il reste que prendre un excitant pour se déstresser est assez bizarre !


Si je me donne des coups de marteau toutes les 30 secondes sur le pouce ça fini par faire très mal. Si je confie mon marteau à un Tom je m’aperçois assez vite que la douleur cesse. Si aujourd’hui je me tors la cheville, ça fait très mal. Il faut absolument que je trouve un marteau que je pourrais confier
à Tom pour chasser cette douleur !
Je suis bien d’accord cette histoire est complètement idiote ! Mais fumer pour chasser le stress que provoque par le manque est du même genre.


Lors d’un stress l’envie que l’on perçoit est de courte durée : le mieux est de trouver des activités pour faire diversion pendant quelques poignées
de secondes. Juste le temps de passer à autre chose…



Le tabac déstresse ?

LES BÉNÉFICES DE L’ARRÊT

À tout âge les bénéfices de l’arrêt son prouvés.
C’est normal puisque la fumée du tabac contient à la fois des produits à toxicité immédiate et d’autres à toxicité retardée.
L’oxyde de carbone (CO) prive le sang circulant d’une partie de son oxygène dès la première bouffée. Il y a donc immédiatement un risque faible
mais qui existe bel et bien car
l’oxygène en quantité suffisante est indispensable à la vie.
C’est pour ça que des esprits supérieurs ont cru devoir s’esclaffer quand l’interdiction de fumer à aussitôt diminué les
admissions aux urgences.
Ils y ont vu la preuve de la grande bêtise des tabacologues : hop ! tu ne fumes plus et hop ! tu n’as plus de cancers du poumon ! Mais les tabacologues savent qu’il n’y a pas que le cancer du poumon mais aussi la mort subite par troubles du rythme, l’infarctus brutal, etc. Donc dès les premières bouffées le risque existe et quand on fume depuis longtemps il est bien possible que la cigarette suivant soit brutalement la dernière.


Mais c’est vrai les bénéfices, si on les comptabilisent en durée de vie, se font plus souvent sur le long cours parce que créer une insuffisance respiratoire chronique ou un cancer pulmonaire nécessite plus souvent quelques années.


Mais assez vite on va percevoir aussi des bénéfices sur le confort de vie. Soudain les carottes ou les fraises tagadas retrouvent leur goût d’autrefois
et aussi des odeurs qu’on croyait oubliées réapparaissent !


Le souffle est meilleur en quelques semaines. Facile à comprendre : Pantani prenait de l’EPO vous gagner 3 % de globules rouges et donc d’oxygène. Le CO à l’inverse prive le sang de 3% d’oxygène. On est plus vite essoufflé !


Mais il y a deux autres bénéfices importants. C’est incroyable ce qu’on peut faire avec les économies qu’on fait maintenant sur la tabac.

Mais il y a plus important encore : échapper au syndrome de manque, échapper à la dépendance c’est profiter de la liberté. La liberté ça n’a pas de prix. Tant de gens sont morts pour elle! Parfois ils l’ont obtenue. Plus souvent ils sont morts pour rien… Nous vivons dans un pays où même si l’on ne prend pas la peine de l’apprécier : nous sommes libres.
Fumer du tabac c’est être dépendant à la nicotine c’est errer dans les rues le dimanche à la recherche d’un café qui pourra nous dépanner.

Cette perte de liberté est une grande tristesse surtout si l’on se souvient de nos motivations d‘ados : beaucoup ont fumé pour montrer qu’ils étaient grands et qu’ils étaient libres. Drôle de retournement de situation !


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Les bénéfices de l’arrêt

COMMENT ARRÊTER ?

Dans l’addiction au tabac il y a la dépendance comportementale au geste de fumer et à tout le cérémonial qui mène la cigarette depuis
le paquet dans la poche jusqu’ à la clope allumée dans la bouche.


Il y a aussi la dépendance psychologique. Au fil du temps on a appris à se consoler d’un tracas, à se féliciter d’un succès, à se réjouir d’une rencontre en en grillant une. Seul ou à plusieurs en toute convivialité. L’habitude est devenue si forte qu’il est difficile quand la même circonstance se reproduit de ne pas mettre directement la main à la poche.

Et il y a aussi la nicotine. Cette substance puissamment addictive, au même niveau que la morphine, va en quelques jours se montrer indispensable au risque de devoir affronter le syndrome de manque.


Quand une conviction forte, une motivation puissante conduisent vers la décision d’arrêt les dépendances comportementale et psychologique n’y résisteront pas. Mais la dépendance à la nicotine est d’une violence encore bien supérieure.


Heureusement, si pour les dépendances comportementale et psychologique on peut être aidé par des conseils, des lectures ou un psychologue, pour la dépendance à la nicotine il existe des substituts nicotiniques.


Ils se présentent sous forme de patches qu’on colle sur la peau comme des timbres sur une enveloppe et qu’on laisse en place 16 ou 24 heures (selon les marques) avant de coller le suivant. Il y a aussi des gommes à mâcher, des pastilles à sucer, des inhaleurs…

Tous ces produits reposent sur le même principe : apporter au fumeur, séparé de sa cigarette, de la nicotine le temps de voir disparaître sa dépendance. Au fil du temps le besoin de nicotine deviendra moins pressant. Ces substituts apportent la nicotine sous une forme étalée dans le temps. Il n’y a plus le shoot. C’est parfois vécu par le fumeur comme un inconvénient qu’il doit surmonter mais sur le plus long terme c’est un avantage car cette absence de shoot restaure un peu de calme dans le cerveau au niveau du système de récompense et permet un sevrage progressif et sans douleur.

Mais attention : reprendre ne serait-ce qu’une cigarette annulera tous les efforts antérieurs…


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Comment arrêter ?

La Cigarette électronique

LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE

En 2020 il n’y a pas de raison d’être « contre la cigarette électronique ». Elle a montré qu’elle avait des atouts pour aider certains fumeurs
à mettre fin à leur dépendance. Mais il reste des incertitudes… Le poumon est le plus fragile de nos organes. Est-il logique de l’envahir d’une fumée épaisse derrière laquelle le fumeur (à moins que ce ne soit une fumeuse, on ne voit pas bien) disparaît dans un nuage opaque. Et s’il est si difficile d’échapper au geste de la dépendance comportementale est-il judicieux de tout faire pour le reproduire à l’identique.


Et que valent les additifs parfumés dont il existe plusieurs centaines. Que sait-on de leur innocuité ? On nous dit que toutes ces choses inhalées sont parfaitement inoffensives puisqu’on les utilise dans l’industrie alimentaire depuis des années. C’est vrai ! Comme le beurre ! Mais qui se hasarderait à se ventiler du beurre ou de la margarine dans les poumons. Ou des nuages d’huile d’olive en brumisateur ? Même des huiles d’olives extra vierge artisanales et bio !


Le mieux est probablement de respecter au mieux nos poumons à qui l’on doit tant.


Il vaut sûrement mieux être addict à la cigarette électronique qu’au tabac mais le niveau de liberté qui nous est à tous si cher est-il meilleur ?


Les acteurs de santé qui parlent ainsi sont régulièrement accusés de faire le jeu de l’industrie cigarettière et leurs interventions sont souvent considérées comme suspectes. Il est vrai que l’industrie du tabac est puissante et qu’il faut toujours être sur ses gardes.

Regardez soigneusement autour de vous. Qu’est-ce que vous saute aux yeux le plus souvent : les pubs des cigarettiers qui travaillent à l’échelle de la planète ou les pubs pour le lobby de la cigarette électronique qui travaille à l’échelle de votre ville ?


Restons-en aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et de la Haute Autorité de Santé :

« La cigarette électronique ne doit être utilisée qu’après échec des autres méthodes . Elle ne doit pas être proposée mais on peut la tolérer si le fumeur la réclame » . Des préconisations qui ont le mérite d’être simples
.


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Par quoi remplacer ma clope ?

PAR QUOI REMPLACER MA CLOPE ?

Mine de rien, fumer ça prend beaucoup de temps. Une cigarette dure en moyenne 8 minutes et 15 cigarettes par jour c’est donc deux heures à passer en la compagnie intime du tabac. Bien sûr, il y a des temps morts où l’on ne tire pas sur sa cigarette et où l’on se contente de la tenir tout près en continuant d’inhaler sa fumée, mais n’empêche c’est beaucoup de temps consacré à un produit qui nous fait du mal.


A l’arrêt du tabac tout ce temps va soudain nous tomber dessus et il va bien falloir l’utiliser sans s’ennuyer, parce que si l’on s’ennuie l’idée va vite revenir d’en griller une ! C’est à se moment qu’il faut faire appel à une faculté que l’on a tous mais qu’il n’est pas toujours facile d’utiliser correctement. C’est l’imagination !


Normalement à l’adolescence l’imagination a peu de limites. Mais elle est souvent dirigée vers des centres d’intérêt ciblés et qui eux sont limités. C’est curieux mais c’est ce qu’on observe. Il va falloir étudier diverses possibilités selon les goûts et possibilité de chacun.


La première idée c’est de mettre a profit le souffle retrouvé et le mieux-être pour faire du sport ou du moins pour augmenter l’activité physique.
Les sports possibles sont très nombreux. Il suffit de regarder Stade 2 ou le bulletin de l’Office Municipal des Sports ou pour les plus petites communes le Bulletin Municipal pour s’en convaincre. Le sport peut aussi être l’occasion de belles rencontres. L’effort libère des endorphines, molécules cousines de la morphine mais sans en avoir aucun des effets nocifs et qui en qualité de plaisir surpassent la nicotine. À tel point que certains deviennent accros au sport !


Une deuxième idée serait de se tourner vers des activités culturelles. La liste est infinie. Si l’on va nez au vent visiter une demi-journée entière la médiathèque avec un papier et un crayon on n’aura pas même le temps de noter toutes les passions qui animent les gens.. Il serait troublant que sur cette liste sans fin tu ne trouves pas le truc qui te fait rêver ou qui simplement t’amuse. Souvent tu pourras trouver dans ton coin d’autres passionnés
du même sujet et te voilà parti pour de belles aventures.


Une troisième idée concerne les activités manuelles. Du bricolage, au dessin, à la peinture, à la sculpture; de l’apprentissage d’un instrument de musique au jardinage; de l’origami aux ombres chinoises, les possibilités sont là aussi infinies. On peut voir ça de plus près en dépassant le stade initial qui est souvent celui d’un soupir et d’un haussement d’épaule qui ne dépasse guère quelques fractions de seconde. Certains y consacre leur vie. D’autres en font un métier. C’est donc que ça mérite qu’on y jette un coup d’œil plein de curiosité…


Une quatrième idée… ce serait peut-être la tienneÀ faire à suivre… Affaire à suivre !


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FAIRE DES ÉCONOMIES ?

Parmi tous les bénéfices que procurent l’arrêt du tabac il en est un qui n’est pas en rapport avec la santé mais qui est quand même un bénéfice important c’est le bénéfice financier.
Le fumeur achète en général ses paquets un par un pour s’éviter la douleur de prendre conscience du coût réel de son tabagisme.
S’arrêter un instant et faire le calcul peut être instructif ! Pour simplifier on va se baser sur un paquet à 10 euros. Chacun pourra ensuite faire subir une simple règle de trois au résultat obtenu pour l’adapter à sa consommation personnelle. Et il faudra tenir compte de l’augmentation du prix du paquet que ce document figé ne peut pas anticiper mais qui sera bien sûr vertigineux.


Un paquet par jour à 10 euros c’est :

3 650 euros par an… 36 500 euros en dix ans…  182 500 euros en cinquante ans… On pourrait pousser au-delà de cinquante ans de tabagisme pour donner une impression encore plus forte, mais ça ne serait pas très honnête car après 50 ans de tabagisme à un paquet par jour un fumeur sur deux est mort et il est un peu délicat de faire parler les morts pour défendre nos idées !
Bien sûr ces calculs sont grossièrement faux car les calculs sont fait sur le prix d’aujourd’hui en euros constants mais  l’on sait bien que les prix augmentent. Ça n’aurait guère d’importance et l’échelle de grandeur serait respectée si tous les prix augmentaient de la même façon mais on sait bien que le prix du tabac augmente beaucoup plus vite que les autres prix. Et ce décalage va continuer car l’augmentation massive du prix du tabac n’a que des avantages : il augmente les recettes pour tenter du mieux possible de compenser le surcoût des dépenses de santé qu’il provoque (sans toutefois y arriver) et aussi l’augmentation diminue l’envie de fumer chez les fumeurs, conduit beaucoup d’entre eux à ne pas commencer ou à arrêter ce qui est un progrès pour l’allongement de la durée de vie qui est un des critères de la bonne santé d’un pays.


La loi Évin de 1991 a fait brutalement augmenter le prix du paquet. Il coûtait 1€50 en 1990 et le voilà à 3€30 en l’an 2000 ! Une augmentation incroyable mais ça n’était qu’un début ! Depuis la courbe reste toujours très ascendante  et le coût pour le fumeur en pourcentage de ses dépenses ne fait qu’augmenter.


On peut choisir ce qui nous fait le plus rêver : une villa avec piscine, un voyage lointain à deux, une bibliothèque entière de Bd et calculer quelle durée de consommation cela représente pour nous ! Mais soyez prudent : ce calcul fait peur !  


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Faire des économies ?

AU SECOURS ! QUI PEUT M’AIDER ?

Beaucoup de jeunes fumeurs pensent que leur dépendance au tabac est un conte inventé par les vieux qui n’y connaissent rien. Une de leur phrase préférée est « Moi ! Je me connais ! J’arrête quand je veux ! ». C’est une autre maladie, conséquence de la dépendance qui s’appelle le déni.
En réalité, c’est beaucoup plus difficile et une réponse possible consisterait à dire : « Si tu arrêtes quand tu veux, alors pourquoi pas demain et on en reparle dans une semaine ». Celui qui dirait OK s’exposerait à une grosse désillusion. Il saura nous expliquer que « ça tombait mal, c’était juste pas la bonne semaine parce que -manque de pot- il est arrivé ci et il est arrivé ça ». C’est vrai que dans ces conditions il était illusoire de vouloir arrêter. Il ne faut pas rêver ! N’empêche ça reste un échec !


Il faut prendre exemple sur l’échec au permis de conduire : on ne dit pas « puisque je ne suis pas capable de l’avoir, je ferai ma vie à vélo… ».
On le repasse. Jusqu’à l’obtenir. Et si on l’a –enfin- à la sixième fois, on n’oublie pas que c’est la cinquième fois qu’on était le plus désespéré et qu’on pensait ne jamais l’avoir alors que si ! C’est justement là qu’on en était le plus proche !

Certains vont trouver la motivation (et non pas la volonté) pour s’arrêter spontanément. Tant mieux et bravo ! Ils ont surmonté la dépendance ! Chapeau ! Mais il est vrai que le tabac qui crée très vite une très forte dépendance à la nicotine rend cet arrêt spontané rare et difficile.


C’est pourquoi la plupart du temps il ne faudra pas hésiter à se faire aider. Pour cela il faudra s’adresser à la bonne adresse : trouver la ou les personnes ressources qui par leurs connaissances, leur disponibilité seront accessibles pour une rencontre sur le chemin qui conduit à l’arrêt.


Beaucoup de personnes ressources peuvent être consultées :


Le médecin traitant, l’infirmière scolaire, la psychologue scolaire

Une consultation dans une CJC (consultation jeune consommateur dont on peut trouver les adresses à l’infirmerie de l’Établissement) ou dans un CSAPA (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie)…

Et il ne faut pas oublier (car c’est souvent plus facilement possible qu’on le redoute) les parents et l’encadrement scolaire : professeur principal, auxiliaire d’éducation, etc. Enfin, tous les adultes de l’entourage proche qui pourraient être  bienveillants et de bon conseil .

Il est plus hasardeux et difficile de s’adresser aux copains qui, même s’ils sont pleins de bonne volonté, ont rarement l’expérience (on dit plutôt l’expertise) pour être les meilleurs conseillers.


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