LE CANNABIS CHEZ LES JEUNES

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Le cannabis est le sujet de représentations fascinantes.
Il ne manque pas d’arguments pour séduire les populations.
Il est interdit : c’est l’attirance pour l’éternel jeu du gendarme et du voleur.
Se mettre en travers de son éducation, de ses parents, des règles de la société, si possible sans se faire prendre, est fascinant.
Comme beaucoup font de même, voilà des comparses qui partagent les mêmes erreurs et l’on y trouve la preuve qu’on a raison.
Les messages du genre « le cannabis n’a jamais tué personne ! » sont grossièrement faux mais flattent ceux qui les écoutent et apportent un peu d’affection à ceux qui les professent. Beaucoup se laissent tenter…
Le mythe du « cannabis médical » attire les mini-Raoult (en herbe !) et beaucoup qui n’ont aucune idée de ce qu’est la BPCO (2 millions de cas en France) et dont ils se fichent pas mal, consacrent beaucoup d’énergie aux douleurs spastiques réfractaires de la sclérose en plaques qui sont très rares mais améliorées par le cannabis.
Il y aura encore de beaux jours pour ce produit toxique d’autant que réduisant le QI et la présence au monde, il intéresse les idéologues qui souhaitent dominer les populations.

AU SOMMAIRE DE CES PAGES CANNABIS …

C’est quoi le cannabis ?

Sous quelle forme le rencontre-t-on ?

Que recherchent les consommateurs ?

Quels effets sur le cerveau ?

Le cannabis, un médicament ?

Que risque le consommateur ?

Fumer pour oublier ?

Quoi que tu cherches, ça n’est pas la bonne réponse !

La dépendance

Es-tu facile à manipuler ?

Le cannabis démotive et isole….

Cannabis et conduite ?

Cannabis et Justice ?

Cannabis et dépistage

C’est quoi le bad trip ?

Il faut te faire aider !

C’est quoi le cannabis ?

Sous quelle forme rencontre-t-on le cannabis ?


Que recherchent les consommateurs ?


Quels effets sur le cerveau ?


Le cannabis, un médicament ?


Que risque le consommateur ?


Fumer pour oublier ?


Quoi que tu cherches, ça n’est pas la bonne réponse !


La dépendance…


Es-tu facile à manipuler ?


Le cannabis démotive et isole…


Cannabis et conduite ?


Le cannabis est une fort belle plante qui nous vient du fond des temps et de l’Himalaya. C’est le chanvre indien et on l’a longtemps utilisé pour faire
des tissus, des cordes  et même des billets de banque et, mélangé à la chaux, des parpaings.


Mais la variété qui intéresse les consommateurs et les trafiquants est une variété très riche en tétrahydrocannabinol (THC). Rien à voir avec les 10 000 hectares de chanvre ordinaire qui sont cultivés officiellement et légalement sur le territoire français.


Très régulièrement des particuliers qui font pousser du cannabis sur leur balcon ou dans le champ d’un voisin se font prendre et la sanction est lourde, car cette culture est considérée non pas comme un passe-temps sympathique ou écolo mais comme un trafic de stupéfiants.


Et les peines sont lourdes !       


Mais ce cannabis est bien cultivé quelque part !

Le Maroc, le Liban, l’Afghanistan sont les trois principaux producteurs. Des réseaux très organisés l’acheminent vers le consommateur. Les interceptions sont fréquentes et alimentent les gazettes et aussi le mythe du gendarme et du voleur.


On trouve dans de nombreux pays de vertes vallées recouvertes de cannabis. C’est que dans ces pays cette culture est soit autorisée, soit tolérée car elle fait vivre de nombreux agriculteurs de ces régions pauvres et cette culture fait aussi entrer des devises dans les pays producteurs.


Que le cannabis démotive une partie de notre jeunesse, qu’il provoque la mort au volant de nombreux habitants des pays développés ne pèse pas lourd quand il s’agit de sauver sa famille de la misère.


Et comme au passage de nombreux trafiquants peu scrupuleux s’en mettent plein les poches on peut craindre hélas que la culture du cannabis
ait encore de beaux jours devant elle et que son confinement ne soit pas pour demain !


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Dans la nature le cannabis est une belle plante, la marijuana, dont les feuilles et les tiges séchées forment une herbe que les connaisseurs appellent
la beuh. Cette herbe est le plus souvent fumée, roulée dans
du papier à cigarettes. Du fait du passage rapide de la fumée vers les récepteurs du cerveau l’effet est perçu
en quelques minutes et il dure plusieurs heures
. L’effet est intense parce que, par cette voie, la moitié
du THC est absorbée.


Le cannabis peut aussi être pressé en barrette ou savonnette. Cette forme concentrée est appelée haschisch ou shit. Sa présentation compacte facilite la contrebande : beaucoup de THC sous un faible volume. Beaucoup de produits divers sont ajoutés à cette résine dans le but d’améliorer la rentabilité de ce commerce.
Les fabricants sont peu regardants sur la qualité de ces ajouts. Leur toxicité n’est pas pour eux un souci. Cette résine est fumée mélangée au tabac sous forme de joint ou dans des pipes spéciales qui permettent
de consommer des doses plus importantes.


Avec différents solvants on peut extraire du cannabis de l’huile où le THC est très concentré (jusqu’à 40%). Quelques gouttes suffisent alors pour imprégner le papier à cigarette et renforcer les effets planants du joint où pour l’utiliser sous forme alimentaire. Les gâteaux à l’huile de cannabis sont les space cake.
Ils sont d’aspect banal et facile à fourguer à des invités naïfs. Il convient donc d’être méfiant dans les soirées où ce risque pourrait bien exister.


Par voie alimentaire le THC passe non pas par les poumons mais par le foie. Les effets sont plus longs
à apparaître, souvent intenses et ils se prolongent de 8 à 24 heures.


On trouve sur Internet des dérivés cannabinoïdes de synthèse. Sous les noms de Spice ou K2, ils prétendent imiter les effets du cannabis mais leur composition chimique est aléatoire. Le Spice est un mélange d’herbes diverses imprégnées de produits chimiques fabriqués dans des laboratoires clandestins. Leur composition est inconnue et très variable et les risques provoqués sont donc imprévisibles.
La plus grande prudence s’impose car aux États-Unis ces produits font des ravages.


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L’adolescence est une période de grands bouleversements. Le corps change très vite et l’on n’est pas toujours préparé à tous ces changements.
Si encore ça n’état que le corps mais les idées aussi changent ! Changent ou simplement naissent car il faut maintenant avoir notre propre personnalité  
et ça n’est pas toujours facile à construire : on doit faire le tri dans toutes sortes de contradictions. Ajoutez à ces difficultés l’émergence de la sexualité. Assumer son sexe… et aussi assumer son attirance pour le sexe opposé !
Je ne vous dis pas le travail !


C’est une période troublée de la vie où l’on peut avoir des difficultés qui peuvent paraître difficiles à surmonter si l’on se sent seul.
On peut se faire aider !


Mais le cannabis n’a jamais fait revenir l’amour perdu, il n’a jamais remonté la moyenne bien au contraire, et si ça se passe mal à la maison, le cannabis risque encore d’aggraver les choses.

Il est clair que si on a un problème, créer de nouveaux problèmes plus graves encore que les précédents en  se lançant dans des consommations toxiques et à risque addictif n’est pas une solution pour aller mieux.


S’amuser, se lâcher entre potes, c’est sympa. Pendant ce temps les soucis s’estompent.


 Mais  rester attentif : pas de prise de risque qui pourrait détruire une vie, pas d’évolution lente et non maîtrisée vers la dépendance qui est assez rare mais qui survient de façon si insidieuse que –si elle arrive- parfois on en prend conscience trop tard !


Un signe à connaître parce qu’il indique un danger : quand le cannabis est utilisé non plus pour faire la fête et déconner mais comme un traitement : utilisé pour dormir comme les anciens prennent un somnifère, utilisé pour oublier sa tristesse et ses idées noires, là où d’autres utilisent
un antidépresseur, utilisé pour mettre de l’ordre dans sa tête quand ça part dans tous les sens, là où d’autres se posent et réfléchissent un bon coup.
Où même si besoin consultent un médecin ou un psychologue.


Dans ce cas il y a mieux : fais-toi aider par une CJC, un CSAPA, etc

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On est bien d’accord ! Tous les fumeurs de cannabis ne finissent pas délabrés comme ceux qui sont représentés sur cette carte.


Mais il est largement prouvé que fumer du cannabis est nocif pour la mémoire immédiate, pour la concentration, la vigilance,
la bonne réalisation des apprentissages et pour le développement du cerveau de l’adolescent encore immature.
On admet chez les scientifiques que le cerveau n’est vraiment « fini » que vers 25 ans.
Le cannabis provoque la perte de capacités intellectuelles chez le futur adulte et une perte de chance pour réussir son avenir.


Une mémoire immédiate moins performante…
Voila qui est bien ennuyeux à l’âge des apprentissages, des expériences, dont il faut tenir compte pour progresser dans la vie.


Des difficultés de concentration…
Dommage dans un moment où l’on doit faire face à un flot de stimulations diverses pour construire sa personnalité du mieux possible.


Une diminution de la vigilance…
Pas très pratique pour apprendre à conduire, pour apprendre à
se conduire, pour apprendre à surfer à travers les obstacles et les embûches de la vie que l’on découvre petit à petit à cet âge.


Une gène au développement du cerveau…

C’est quand même mieux d’avoir un cerveau performant dans ce monde où les difficultés pour se faire une place ne manquent pas.
Être inventif, être logique, savoir comment faire pour faire aboutir ses projets, ses envies, avoir un QI performant, ça ne peut pas gêner !
Même si l’on ne perd que 3% de ses possibilités mentales, on sera éliminé en série au lieu de finir sur le podium de la réussite personnelle…


Au fond le mieux c’est de ne gaspiller aucune chance pour faire de sa vie ce que l’on souhaite en faire.


Le cerveau se construit jusqu’à 25 ans. Il est en pleine effervescence créative entre 13 et 18 ans. Fumer du cannabis à cet âge c’est l’assurance de détruire des liaisons entre les neurones et de construire avec des conséquences irréversibles. Dommage.


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« Le cannabis dans une trentaine de pays est autorisé comme un médicament, c’est bien la preuve que ça soigne »… Voilà encore un argument bien fréquent. En France, en octobre 2019 une expérimentation a été autorisée pour deux ans à partir du printemps 2020..


Le cannabis cultivé ou acheté dans la rue est utilisé par ses usagers parce qu’il procure détente, plaisir et somnolence. Il contient entre 10 et 25% de THC (tétra-hydro-cannabinol) et c’est cette molécule qui est responsable des effets souhaités par le consommateur.

Dans les pays qui ont autorisé l’accès au cannabis thérapeutique, il est utilisé pour soigner divers troubles : douleurs chroniques résistantes aux anti-douleurs habituels comme dans les cancers inopérables, douleurs neuropathiques  et spasmes de certaines formes de scléroses en plaques, stade terminal du SIDA. Il bénéficie d’un autre intérêt chez ces malades : il apaise les angoisses et ouvre l’appétit permettant de reprendre ou de conserver son poids.

Il s’agit d’un extrait du cannabis qui contient seulement 1% de THC et donc dépourvu des effets recherchés dans le cannabis.

Pour l’usage récréatif il est vendu beaucoup plus cher que « le vrai cannabis » et comme il n’a pas d’effet planant chacun pourra juger de l’utilité de consacrer ou pas ces économies à cet achat. Mais l’aspect « commercial » peut aussi être une motivation sociétale


En France l’usage sans limite et festif de ce « cannabis thérapeutique » reste interdit car on estime qu’il est inutile d’autoriser un produit pour lequel on dispose déjà de nombreux médicaments plus efficaces, remboursés par la Sécurité Sociale et à moindre coût. Il n’est autorisé qu’à titre expérimental par les chercheurs sur des cobayes qu’on étudie.


Ce « cannabis-médicament » attise les convoitises de certains acteurs du monde agricole car ce serait un fructueux marché à prendre.


On sait que si sa vente est autorisée en France le cannabis sera indiqué pour les cancers à un stade avancé, le SIDA en phase avancée, l’épilepsie de l’enfant et certaines formes de sclérose en plaques. Il s’agit de maladies graves que l’on ne souhaite à personne  et l’on est bien loin de l’usage récréatif que beaucoup attendent.


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Au début le vendeur est une connaissance à qui l’on fait confiance. Et puis avec les hasards de la vie, l’augmentation de la consommation, la nécessité de ne pas être repéré il arrive que l’on soit obligé de d’en remettre à un dealer. Ces princes de l’illégalité sont souvent des gens peu recommandables. Assurez-vous de n’être pas trop fragile pour leur confier vos économies.
Redoutez la combine toujours possible : « je n’ai pas de cannabis à te vendre aujourd’hui mais j’ai de l’héro si tu veux. C’est de la bonne et à un bon prix ! »


Souvent l’effet du cannabis s’use avec le temps. Pour obtenir un même effet il faut augmenter les doses. Ça n’est pas plus compliqué que ça, mais c’est plus coûteux ! À une période de la vie où l’on n’a guère d’entrées d’argent. Une idée vient tout naturellement : « j’en achète beaucoup pas trop cher et
je le revend plus cher que je ne l’ai acheté ». Le calcul est juste mais dans les calculs il ne faut jamais oublié les retenues : tu étais un consommateur,
te voilà trafiquant. Les peines sont plus lourdes…


Ou alors des petits délits pour trouver de la thune… Eh ! Réveille-toi ! C’est de toi qu’on parle ici… C’est ça ton rêve d’avenir ? Prendre des risques ?
Te cacher toujours plus ? Compromettre des copains, des amis ?


Dommage juste au début de sa vie sociale de se mettre en marge, et en danger. Et attention il y a des réputations, des regards des autres, où même des condamnations qui seront difficiles à effacer.


Ou alors ? Une autre solution consiste à utiliser une propriété du cannabis. À la différence d’autres drogues et du tabac par exemple le cannabis n’entraine pas obligatoirement une dépendance forte et rapide. Il est donc possible, souvent assez facilement, en cas de brusque éruption d’une motivation salutaire, d’arrêter sa consommation sans souffrance majeure. Une toute nouvelle vie peut alors permettre de s’en sortir.


En cas de besoin il existe plusieurs moyens de se faire aider.


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Pour des tas de raisons bien connues, la puberté puis l’adolescence puis l’âge adulte jeune sont des périodes de stress et de détresse parce que ce sont des périodes de construction et d’incertitude.


Avoir conscience de son présent et se servir de cette base pour construire son avenir en utilisant comme outils, ses sensations, ses perceptions, son expérience, son intelligence est un exploit par où il faut passer mais qui n’est pas facile pour tout le monde !
Souvent on va se heurter à des problèmes qui parfois paraîtront insolubles, qui d’autrefois trouveront une solution mais qui s’avérera peut-être… ne pas être la bonne !


C’est la source d’un désarroi et de la recherche d’un meilleur confort de vie. Vivre dans l’incertitude, dans le doute et l’angoisse est trop désagréable pour qu’on ne cherche pas une issue (c’est évidement la meilleure solution) ou à défaut un dérivatif pour détourner notre attention et l’attirer loin de nos problèmes.

Mais trouver une solution fait appel au souvenir des expériences antérieures, nécessite de la motivation, une bonne analyse de la situation, une réflexion libre et affûtée. Malheureusement, c’est justement ce que vient rogner le cannabis. La sortie existe mais le couloir est tellement encombré de cartons mal triés, de chaises empilées où l’on n’a jamais eu le temps de s’assoir, de dossiers qu’on croyait perdus et de relations douteuses qui nous font des croche-pattes qu’on n’est pas près d’arriver à la porte. En plus elle est fermée à clef et on a perdu la clef… Le cannabis qu’on croyait une solution est largement responsable de nos difficultés du moment.


Ah ! J’allais oublier : si j’ai pris de cannabis c’était pour oublier. Ne me demandez pas pour oublier quoi… Je ne m’en souviens plus…


Tout ça est bien déprimant. On n’en voit pas le bout. Mais ne soyons pas pessimiste ! Il reste une solution pour ne pas sombrer : fumer encore plus de cannabis !


Mais au fait : n’y a-t-il pas mieux à faire ? Fais-toi aider !


Construire sa vie, son avenir n’est pas simple. Plus on est performant, mieux on y arrivera.


Celui qui arrive aux 100 mètres des Jeux Olympiques à 95% de ses moyens sera éliminé en série. Ses rêves de podium s’envolent. Pensez! 10’’07 c’est trop nul! Il fallait 10’’02 pour aller en finale. La différence peut paraître bien faible mais elle représente plusieurs centimètres quand même et c’est tout un rêve qui s’écroule. C’est la même chose avec le cannabis. Il ne consomme que quelques centièmes de cervelle. Si peu que l’on ne s’en rend pas même compte et que le plus souvent on n’y croit pas ! Les plus atteints pensent même parfois qu’ils sont plus intelligents quand ils ont fumé !


Mais au moment de faire ses choix de vie : couple, construction de sa famille sur la durée, profession, lieu de vie, construction du groupe d’amis, place dans la famille, place dans la société, gestion de sa santé et de celle de ses proches, consommation ou non de toxiques, contrôle de la pollution, du réchauffement climatique, des risques infectieux, etc. ces 5% s’ils nous manquent pourront nous faire basculer dans la difficulté et s’ils nous manquent il sera moins facile d’en sortir.


Bien sûr, c’est chacun qui voit et chacun est libre de s’emprisonner dans les pièges qu’il aura choisi.


Comme l’alcool, le cannabis nous est souvent raconté plus tard comme la drogue des occasions ratées. Et, dans la vie, une occasion ratée c’est un impôt qu’on n’aurait jamais du payer mais qu’on a payé quand même. Par ignorance, ou par défi ou par une absence de réflexion. Une réflexion qui est pourtant somme toute assez facile à mettre en place.


Bien sûr on pourra dire pour se rassurer et se justifier qu’on s’est laissé entraîner. Qu’on nous a assommé, mis un joint allumé dans la bouche et qu’on nous a fait un massage respiratoire pour qu’on inhale. Plusieurs mois de suite pour qu’on devienne dépendant.. Les gens sont méchants. Ou alors peut-être ça ne s’est pas passé comme ça ? Ah ! La mémoire…


Il y a pourtant des moyens de ne pas se laisser manipuler  et de se faire aider !


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Le cannabis est un produit psychotrope c’est-à-dire un produit qui s’oriente (tropisme) vers le cerveau (psycho-). C’est pour ça qu’il déclenche dans
le cerveau des sensations particulières et qu’on dit qu’il fait « planer ».


Pour arriver dans les zones qui procurent ces sensations il suit des chemins bien précis comme il en existe tant dans le cerveau : voies optiques, voies de la sensibilité qui nous font retirer la main si on la pose par erreur sur une plaque chauffante, voies de la motricité qui nous font bouger une main,
les doigts, le bras comme sur la photo ci-contre.


Quand ces voies sont souvent sollicitées, il se crée une habitude, un automatisme. Mettre sa voiture en route est très compliqué : insérer la clef, tourner la clé, passer une vitesse, embrayer tout en tournant le volant en enlevant le frein à main et aussi en regardant dans le rétroviseur en même temps qu’on
a mis son clignotant ! C’est très complexe mais on le fait machinalement sans même y réfléchir. Le chemin pour le faire est tout tracé dans notre cerveau par la répétition qui a créé l’habitude. Et dès qu’on n’aura plus besoin de démarrer on ne démarrera plus. Parce que c’est, certes utile, mais que ça ne crée aucune jouissance particulière.


Tout le problème est qu’il en va bien différemment avec le cannabis, l’alcool ou d’autres drogues psychotropes. Leur consommation créé un plaisir presque instantané. Imaginez un orgasme chaque fois que vous démarrez votre voiture. Un certain nombre d’entre nous seraient souvent en voyage !
Ça serait coûteux, mauvais pour l’environnement, ça prendrait un temps fou plus utile ailleurs… mais le plaisir c’est tentant ! Voilà comment se creuse l’ornière où l’on s’enfonce sans plus pouvoir sortir ! Voilà comment naît la dépendance


L’adolescence est une période où l’on se croit tout puissant : rien ne peux nous arriver si on ne l’a pas décidé. Chez beaucoup d’adultes aussi il reste des fragments de raisonnement du temps de leur adolescence. Et c’est pour ça que beaucoup d’entre nous sont dans la toute puissance et pensent : j’me connais : j’arrête quand je veux !


Personne n’en doute mais pourquoi ne pas faire le test ? Arrête demain et si c’est trop difficile invente très vite une raison : « en fait c’est parce que
ça tombait mal ce jour-là parce que justement… etc. » et tout de suite derrière prend la sage
décision de te faire aider.



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Le cannabis apporte une sensation de bien-être et de détente qu’il nous fera payer cher ensuite. Mais sur le moment l’impression de bien-être peut paraître suffisante sans qu’il soit la peine de penser à l’avenir. Parfois le consommateur aura la sensation grisante d’avoir découvert « un truc génial »  
Et comme il s’agit d’un truc illégal la sensation liée à la découverte est d’autant meilleure.


Bien sûr il y a bien une petite gène a braver cet interdit… On a tous entendu dire que le cannabis était « une drogue » et devenir un drogué pose quand même problème. Il existe une solution si simple que c’est la solution adoptée par tous les consommateurs : il suffit de se mettre à l’écoute de la petite musique ambiante qui manipule le fumeur en entretenant une désinformation efficace et rassurante :


Mais non, le cannabis n’est pas dangereux pour la santé !

D’ailleurs tout le monde fume du cannabis ! Mon père ça le fait rigoler ! Il dit qu’à mon âge lui aussi…

Ils en ont fait un médicament c’est bien la preuve que ça n’est pas mauvais pour la santé !

Ça n’est jamais que de l’herbe… Faudrait savoir vous êtes pour l’écologie ou pas ?

Bien sûr c’est illégal, mais il suffit de ne pas se faire prendre !

Enfin illégal… En France ! Mais beaucoup voudraient le dépénaliser, ça va bien finir par arriver !

C’est vrai ça coûte cher, mais on peut en revendre une partie… Ça permet de rentrer dans ses sous…

De toute façon si j’ai la moindre embrouille avec le cannabis, moi je me connais, j’arrête tout de suite !


Et voilà la manipulation est en place ! Et ensuite la manipulation c’est comme beaucoup de choses : l’essayer c’est l’adopter…

Mais à qui profite le crime ? A ceux qui en vendent et en vivent. À ceux qui savent ce qui est bon pour toi et qui te tiennent à leur merci.  À ceux
qui consomment et qui se sentent moins couillons puisque grâce à leurs encouragements d’autres font pareils…


Il faut se préparer à savoir dire NON ! Ça peut être très utile. Mais pour que ce NON ! soit respecté il faut qu’il soit solide : justifié, court, précis, définitif. A toi de trouver TES arguments. Si ce sont les tiens tu seras d’autant plus sincère et tu mettras en échec celui qui te tente pour des raisons qui
lui appartiennent mais ne sont pas les tiennes.


N’oublie pas d’ajouter après le NON ! un parce que ! C’est ça qui verrouille la porte. Réfléchis tu vas trouver des « parce que ». Il faut te les répéter
pour qu’ils te viennent de façon automatique et instantanée quand tu en auras besoin.


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Les drogues sont classées en trois catégories en fonction de leur action sur le cerveau : les dépresseurs qui ralentissent l’activité du cerveau,
les stimulants qui excitent et accélèrent l’activité cérébrale, les perturbateurs qui gênent et modifient le cours normal des activités cérébrales
et principalement des perceptions c’est-à-dire ce qui transite par nos organes des sens : vision, audition, toucher, olfaction…  Les perturbateurs dont font partie le cannabis et aussi les champignons hallucinogènes et le LSD, sont responsables de déformations de l’espace-temps, d’hallucinations, et
ils ouvrent parfois la porte vers des troubles mentaux pas toujours régressifs à l’arrêt de l’intoxication. C’est évidement inquiétant, mais par contre
ils entraînent peu de dépendance. C’est pourquoi une solide motivation peut permettre l’arrêt. Hélas ils diminuent sèchement la motivation !


Le cannabis isole parce qu’il est illégal et doit être consommé en secret et en cachette. S’isoler du reste du monde est triste et pénalisant. Ceux qui ont connu le confinement comprendront, mais ne pas s’isoler expose aux poursuite de la société et aux sanctions pénales. Il ne reste donc que deux mauvais choix.


Le cannabis provoque plusieurs troubles cognitifs (troubles des fonctions supérieures du cerveau : intelligence, mémoire, enregistrement des apprentissages, attention portée à l’environnement…)

La perte de la motivation est plus importante si le cannabis est utilisé précocement quand le cerveau est encore en cours de construction, et pire encore s’il est consommé avant 15 ans. Une grossesse avant 15 ans sur un corps féminin immature parait très ennuyeuse ! Mais les poumons à cet âge sont tout autant immatures. Bien sûr la même remarque s’applique à la fumée du tabac.


La démotivation a des répercussions désastreuses. Le « syndrome amotivationnel », c’est-à-dire traîner sa vie sans motivation conduit à une perte d’intérêt pour les évènements de la vie, une perte de la sensation de plaisir, une intolérance aux frustrations, un ralentissement psychique.
Le cannabis évite le stress mais le stress est un des moteurs de l’activité humaine et de la construction de la personnalité.


Les échecs s’accumulent et le manque de motivation, la platitude d’une vie sans plaisir conduisent plus ou moins rapidement à un état dépressif
qui complique encore un peu plus la vie quotidienne.


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Le dépistage soit lors d’un accident soit lors d’un banal contrôle

peut s’avérer positif pendant 2 à 8 heures dans le sang et jusqu’à
72 heures en cas d’usage concomitant d’alcool.
Dans la salive la positivité dure 6 à 8 heures et jusqu’à 24 heures
en cas de consommation intensive parfois plusieurs jours.

Dans les urines on retrouve le cannabis 5 jours parfois jusqu’à 70 j.

On l’a dit le cannabis est un perturbateur. Perturber momentanément ses organes des sens peut avoir un aspect amusant comme les illusions d’optique, le grand huit ou faire la toupie. L’effet est bref et le retour à la normale n’est pas douloureux. Il en va différemment des perturbations provoquées par le cannabis.


Si l’on prend pour exemple la conduite automobile : la mauvaise perception de l’espace, du temps et donc des distances, la modification des couleurs, de la perception des reliefs, des bruits peuvent conduire à des erreurs d’appréciation qui peuvent mettre la vie en danger. D’autant que
s’y ajoute une relaxation, parfois une somnolence qui vont nuire aux performance réflexes. Et pire que tout la sensation d’être un conducteur vraiment génial à qui rien ne peut arriver !


C’est cette même impression lorsqu’on est sous l’empire du cannabis de tout comprendre, d’être (encore) plus intelligent que d’habitude et d’être d’une grande productivité qu’on retrouve aussi en dehors de la conduite automobile. Hélas au réveil les plus belles productions artistiques se révéleront
en général être un caca sans grand intérêt et parfois risible.


Les dosages salivaires lors d’un contrôle peuvent s’avérer positifs beaucoup plus longtemps qu’on le pense. Et c’est encore bien pire dans les urines. Le café est soluble dans l’eau : sitôt bu sitôt pissé. Le THC du cannabis est soluble dans les graisses. Il va s’y nicher plusieurs heures ou plusieurs jours. Il est éliminé lentement à partir des graisses, heure après heure et un dosage inopiné sera alors positif même loin d’une consommation. Le dosage
ne sait répondre que positif ou négatif. C’est pour ça que la notion de
petite consommation n’a pas de sens pour ceux qui contrôlent.


Attention ! Le cannabis « se marie mal » avec toutes les autres drogues. Il fait très mauvais ménage avec l’alcool car les deux consommations se potentialisent. Ce qui veux dire qu’un petit peu d’alcool plus un petit peu de cannabis ne font pas deux petit peu de dégâts mais énormément de dégâts. C’est une des premières causes de mortalité sur nos routes.


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Cannabis et Justice ?


Le cannabis est un produit illicite classé comme stupéfiant au niveau international et en droit français.

C’est pourquoi l’usage, la détention, la culture, l’importation et la cession sont interdits.


Attention il faut s’assurer que ces données soient bien comprises car il existe un flou entretenu par les réseaux sociaux et parfois les médias.
Le but est de brosser le lecteur dans le sens du poil et de lui faire croire que ce produit qui fait rêver  et dont on le prive sera bientôt à disposition, prescrit, remboursé et l’on insinue même qu’il sauvera des vies.


 La réalité est toute autre. Ce flou, entretenu aussi par ceux qui attendent les retombées financières du retrait de l’interdiction, conduit à des interprétations erronées et à de graves déconvenues quand s’applique la loi. Régulièrement des prévenus tombent des nues quand on leur rappelle au tribunal que
le cannabis est prohibé par la loi.


Toutes les infractions même commises par des mineurs peuvent être poursuivies.


Une personne en possession de cannabis commet un délit même si la quantité est très faible. La peine peut aller jusqu’à un an d’emprisonnement
et jusqu’à 3750 euros d’amende. S’il s’agit d’une première fois le juge peut orienter vers une structure de soin (CSAPA, CJC). Le juge peut obliger à des stages de sensibilisation aux dangers de l’usage en remplacement des peines susdites. Les frais de stage (200 € pour 2 jours de stage) sont à
la charge du consommateur. Cette peine plus douce est surtout accordée aux primo-délinquants.


Le terme de « trafic de stupéfiant » concerne la fabrication, l’importation, l’exportation, mais aussi la culture, le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicite de produits stupéfiants. Le trafic de stupéfiant est puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement
et  jusqu’à 7 500 000 euros d’amende.


Si l’on vend ou si l’on donne du cannabis « pour dépanner » un copain la peine peut aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Ces peines sont doublées si la vente ou le don concerne des mineurs.

Les peines peuvent s’appliquer si – même sans y avoir touché- on est «guetteur», «rabatteur», «intermédiaire» pour ce «commerce»…

Une condamnation engage l’avenir. Inscrite sur le casier judiciaire elle peut rendre inaccessibles certaines carrières.


Souvent des particuliers qui cultivent du cannabis sur leur balcon se font prendre et la sanction est lourde car cette culture est considérée non pas comme un passe-temps sympathique ou écologique mais comme un trafic de stupéfiants. Les techniques de recherche : drones, émission de chaleur, etc.
et des chiens renifleurs très performants rendent culture et usage de plus en plus faciles à débusquer.


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Cannabis et dépistage…


Le cannabis persiste longtemps dans le sang et la salive.

À la différence de l’alcool qui est éliminé à raison d’environ une dose consommée toutes les deux heures, le cannabis se fixe dans les graisses de l’organisme. Même les plus maigres d’entre nous ont un taux de graisse important qui absorbe le cannabis pour ensuite le restituer dans le sang de façon lente. Ce relargage explique que de nombreuses heures après la consommation les adeptes soient encore positifs à leur grand étonnement !


On peut être contrôlé même si l’on ne conduit pas un véhicule. Le contrôle salivaire concerne le cannabis mais aussi la cocaïne et le crack, les opiacés, les amphétamines et l’ecstasy.


Le dépistage salivaire peut être pratiqué directement par la police. Pour le dépistage urinaire il faut la présence d’un médecin. Le résultat est obtenu en quelques minutes. S'il est négatif le conducteur peut repartir s’il n’a pas commis d’autres infractions. Si le résultat est positif, les forces de police retiennent le permis de conduire pour une durée maximale de trois jours et effectuent un deuxième prélèvement salivaire. Elles informent également le conducteur qu'il peut demander à ce que soit réalisé un prélèvement sanguin qui lui permettra de demander une contre-expertise ou de faire vérifier qu'il prend des médicaments psychoactifs et non des drogues. Si le conducteur fait cette demande, il est alors emmené le plus tôt possible par les policiers auprès d'une personne habilitée à faire le prélèvement (médecin, urgences de l’Hôpital). 

Le prélèvement salivaire ou sanguin est ensuite analysé par un laboratoire d'analyses toxicologiques agréé. Si aucune trace de drogue n'est trouvée, la procédure s’arrête. En revanche, si l'analyse du laboratoire trouve des traces d'un stupéfiant alors l’infraction de « conduite après usage de stupéfiants » est constituée et le conducteur est passible de poursuites judiciaires.


C’est quoi le bad trip ?


Il faut te faire aider !


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Le « bad trip » c’est en anglais : le mauvais voyage, la mauvaise expérience.

C’est un accident de consommation qui est un phénomène rare mais d’une grande violence.


Il s’agit d’une consommation de cannabis qui provoque des sensations extrêmement désagréables et un grand mal être en totale opposition avec
les sensations de détente et de bien-être  espérées par le consommateur. Déception !

Il pourra s’agir d’une profonde angoisse (pas du genre veille de DS de math !) plutôt du genre « vous voyez bien que je suis en train de mourir, emmenez-moi aux Urgences qu’on me fasse du Valium dans les fesses ! »


Il y a souvent aussi des tremblements, des sueurs froides, des nausées ou des vomissements. Mais le plus préoccupant restent les symptômes psychiatriques qui peuvent prendre des proportions inquiétantes. Parfois confusion : le fumeur ne sait plus où il est et ce qu’il fait là ; sensation d’étouffer ; sensation de mort imminente. Parfois délire de persécution : c’est la paranoïa. La « crise » va durer quelques heures, allant parfois jusqu’à
la perte de connaissance, et elle laissera souvent un souvenir très désagréable et des cauchemars durables. C’est parfois une occasion de se promettre de ne plus jamais y toucher !


Ce « mauvais voyage » survient de façon inattendue et il n’est pas prévisible. Il survient n’importe quand et peut arriver par surprise chez
un consommateur qui fumait depuis plusieurs années sans n’avoir jamais eu ce type de réaction.


Plusieurs raisons sont avancées sans qu’on n’ait la preuve qu’elles soient en cause.

Ce peut être un produit nouveau plus dosé qu’à l’accoutumée dans un arrivage inhabituel ou qui peut avoir subi des ajouts de produits toxiques
ou dangereux. Ce peut être aussi un fumeur qui était ce jour-là dans un état physiologique particulier qui le fragilise : fatigué, stressé, en grand retard
de sommeil ou en jeun prolongé, ou dans la période menstruelle.

Se méfier aussi des associations entre différents produits psychotropes plus ou moins bien identifiés et qui peuvent multiplier défavorablement leurs effets. Par exemple l’alcool mais pas que.


Le bad trip est une expérience très désagréable, mais il n’y a pas avec le cannabis d’overdose possible.

Bien sûr à la condition que le cannabis ne soit pas consommé parmi d’autres drogues toxiques qui elles pourraient être cause d’overdose.


Quelqu’un en train de vivre un bad trip ne doit pas être laissée seule. Il faut l’aider et l’accompagner. Et parfois l’accompagner à l’hôpital.


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Si l’on est entré dans une consommation de cannabis qui a d’abord été une expérience (facultative !) puis qui est devenue une habitude et qui maintenant est une dépendance ou même une addiction, c’est qu’une nouvelle étape est franchie et dès lors s’en sortir seul devient peut-être impossible. Ceux qui l’on tenté et sont seulement arrivés à trouver une excuse pour expliquer leur échec comprendront… .

La première idée c’est de demander de l’aide auprès de nos amis de même âge. Mais une des raisons qui rendent les problèmes difficiles à résoudre c’est, pour les jeunes ados,  le manque d’expérience des choses de la vie. Demander conseil à des pairs risque de les mettre dans l’embarras sans pour autant obtenir de solution bénéfique.


Il est donc préférable de se faire aider par :

-l’environnement familial. On pense souvent qu’à demander de l’aide pour le cannabis on va se faire tuer. L’analyse fine des causes de meurtre montre qu’il n’en est rien. Néanmoins on peut prévoir une engueulade qui peut durer d’1 heure à 40 jours selon les familles.

 -l’environnement scolaire : l’infirmière scolaire, CPE, assistant d’éducation,  professeur…

-un soignant : son médecin traitant, un CSAPA (Centre de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie), une ou un psychologue…

-un centre référencé pour aider les ados : la consultation jeune consommateur (CJC), les numéros verts dédiés, le Pass Santé Jeunes Bourgogne Franche-Comté…


Quel que soit le problème que l’on a, la consommation de cannabis n’est pas une réponse adaptée car on n’a jamais vu  le cannabis résoudre des problèmes personnels. Le cannabis masque les problèmes, et il nous isole.

 
Par contre on sait que souvent le cannabis, passée la courte phase de plaisir et de détente, fait courir des risques pour la santé.  
La fumée du cannabis est plus toxique que la fumée du tabac et elle conduit souvent vers la dépendance puis vers l’addiction.


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