OPHTALMOLOGIE

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N’ayant qu’un lointain rapport
avec l’OPHTALMOLOGIE et plus en lien avec
la Neurologie et le Psychisme :
les illusions d’optiques
un sujet qui me passionne et me fascine !

Retrouvez-les en cliquant sur ce message.

VOICI L’ANATOMIE DE L’OEIL

Rentrons dans les détails en faisant « le tour du propriétaire » et en partant de la pupille, la zone la plus antérieure marquée d’une rosace pour ensuite visiter les différents compartiments de l’œil.

La pupille est le trou par où entre la lumière après avoir traversé un milieu transparent et liquidien, la chambre antérieure de l’œil, protégée et délimitée par la cornée. Le trou pupillaire est entouré par l’iris qui en se contractant plus ou moins permet comme le diaphragme d’un appareil photo de réguler l’intensité de la lumière dirigée vers la rétine. Quand la lumière est très vive la pupille de rétracte et son diamètre rétrécit; quand on manque de lumière la pupille se dilate pour recruter le plus de rayons lumineux possibles pour la rétine.

La cornée, la chambre antérieure de l’œil, le cristallin concourent à focaliser le rayon lumineux qui de large à l’entrée doit devenir plus étroit quand il arrive sur la rétine.
Le cristallin est une lentille. Les ligaments suspenseurs permettent en tirant plus ou moins sur lui d’adapter son épaisseur et sa convexité de façon à avoir une vision précise aussi bien de ce qui se passe au loin que de ce qui se passe tout près.

L’intérieur de l’œil est rempli de l’humeur vitrée, visqueuse naturellement transparente. La lumière après l’avoir traversée arrive sur la rétine qui nous détaillerons plus loin.
La rétine est constituée de millions de cellules sensibles à la lumière (photosensibles) qui sont juxtaposées. Ce sont les cônes et les bâtonnets qui envoient l’information de la lumière qu’ils ont enregistrés et transformée en un influx électrique vers le cerveau dans une zone particulière, le cortex visuel, dédiée à cette fonction tout en arrière du cerveau dans la région occipitale. Les prolongements des cellules issues de la rétine se rassemblent en un gros nerf : le nerf optique.
Tout ça est bien vivant et bien sûr doit être alimenté en oxygène. Ce sont les vaisseaux rétiniens qui courent dans la membrane choroïde qui assurent cette vascularisation.
La macula ou tache jaune est la région de la rétine où se trouve la concentration maximale en cônes. Pile poil dans l’axe de la pupille c’est cette zone qui est chargée de fournir le plus de renseignements possibles sur les détails de ce que l’on voit et sur la couleur des choses.

les rayons lumineux

Un œil d’accord !
Mais pour quoi faire ?
Le principe est comme l’appareil photo de focaliser les rayons lumineux sur la zone sensible (comme la pellicule !) qui est la rétine.

Un bâtonnet,
un cône

Appelés ainsi du fait de leurs formes les cônes et les bâtonnets n’ont aucune relation suspecte avec les campagnes publicitaires de chez Thiriet. Ils sont les photo-récepteurs de la rétine qui se comporte comme la pellicule d’un film.

Les cônes au nombre de six millions sont spécialisés dans la vision des couleurs. Leur stimulation demande beaucoup de lumière et ils sont concentrés dans l’axe de la pupille. Ils sont de trois types pour distinguer le rouge, le vert et le bleu. Ensuite se font les mélanges d’informations pour les autres couleurs du spectre.
On est décidément très proche de ce qui se passe en photographie et aussi sur les écrans télés pour rendre compte des couleurs.


Les bâtonnets fonctionnent en lumière faible. Ils sont plutôt à la périphérie de la rétine et sont stimulés quand l’iris s’écarquille tout grand en basse luminosité.
Les bâtonnets sont quinze fois plus nombreux que les cônes.. Ils ne savent pas traiter les couleurs et sont spécialistes du noir et blanc. C’est pour ça que la nuit « tous les chats sont gris ».


Quand les cônes et les bâtonnets ont été stimulés une information est transmise sous forme d’un influx électrique à d’autres cellules compétentes qui font relai jusqu’à la dernière cellule du montage la cellule ganglionnaire dont le prolongement -comme les axones des neurones- part vers la cerveau dans un gros nerf : le nerf optique.
Dans le cerveau, tous les axones arrivent en zone occipitale où l’information est traitée pour nous donner la représentation de ce que l’on voit.
L’ensemble de ces structures constituent les voies visuelles.



  Vous avoir à l’œil, c’est important pour moi !
  Mais j’ai un problème : vous êtes toujours en mouvement si bien que pour vous   suivre il faut être musclé. Musclé de l’œil j’entends.
  Mais heureusement tout est prévu et les yeux sont pourvus de nombreux muscles   qui en travaillant de façon coordonnée pour suivre tout ce qui se passe.

COMMENT ÇA MARCHE LA CONVERGENCE OCULAIRE ?

Voir de près et voir de loin avec un œil sans zoom c’est un peu compliqué mais c’est réalisable grâce aux muscles attachés sur le cristallin dont les efforts constants assurent la convergence du flux lumineux exactement sur la rétine.
Lors de la vision de loin les muscles tirent sur les bords du cristallin qui va s’aplatir.
Lors de la vision de près le relâchement des muscles permet au cristallin de reprendre plus de rondeur, de gonfler et les rayons lumineux qui le traversent voient leur trajet modifié pour -là encore- se retrouver pile sur la rétine.

C’est ce qu’explique le schéma ci-joint.
Mais nous sommes là dans le meilleur des cas avec un œil en bonne santé et à maturité.
En réalité il peut y avoir des anomalies de la convergence…

Les principales anomalies sont la myopie, l’hypermétropie et l’astigmatisme.

A’ B B’ A

Dans la vision normale les structures antérieures de l’œil reçoivent des rayons parallèles à travers la pupille.
Le job des structures antérieures consiste à les concentrer en un faisceau étroit qui doit venir rencontrer la rétine exactement sur la zone où se trouvent les cellules photo-sensibles… Ni un peu devant ni un peu derrière !

Dans l’hypermétropie, (A) la concentration des rayons lumineux se fait mal. Les rayons confluent pour former l’information lumineuse en arrière de la rétine. L’image obtenue est floue car la rétine au lieu de recevoir des points reçoit des taches.

Dans la myopie (B) la concentration des rayons destinés à la rétine est trop forte. L’image se crée devant la rétine et là aussi elle sera perçue comme floue.

Heureusement on sait modifier ces anomalies de convergence en interposant une lentille soit divergente et biconcave dans la myopie, (B’) soit convergente et biconvexe dans l’hypermétropie (A’). Ces lentilles permettent de rapatrier sur la rétine ces rayons lumineux égarés du fait des anomalies de structure de l’œil antérieur.

Myopie et hypermétropie sont des anomalies de l’œil antérieur relativement homogènes. Mais parfois l’anomalie est hétérogène « un grand n’importe quoi » quand par exemple la cornée est déformée et prend une forme gondolée et inattendue. Les photons (particules de lumière) seront alors transmis ici ou là selon le chemin qu’ils auront parcourus et les déformations rencontrées en traversant l’oeil avant qu’ils n’impactent la rétine.

En pareil cas, il faudra adapter une lentille elle aussi de forme inattendue mais savamment travaillée pour venir contrecarrer la malformation et restaurer une vision normale.

Il faut alors faire du sur-mesure pour ce défaut de convergence fréquent, en général « de naissance » et qu’on appelle l’astigmatisme.

MAIS LA VISION EST FRAGILE ! D’AUTRES AVATARS PEUVENT VENIR LA TROUBLER… LE DÉCOLLEMENT DE RÉTINE

La rétine ne se limite pas à cette zone centrale où arrivent les photons
dans les dessins ci-dessus. On les a représenté ainsi pour faciliter
la compréhension, mais en réalité c’est la rétine tout entière (représenté
par un trait jaune sur le dessin ci-contre) qui reçoit les informations lumineuses.
Il faut bien tout ça : il y a des choses à voir. il serait dommage d’en manquer.

La rétine doit donc être tapisser la face postérieure de l’œil naturellement sans faux-pli ni défaut d’adhérence.

Malheureusement comme la tapisserie la rétine parfois se décolle après un choc ou du fait d’une fragilité naturelle ou du fait des mauvais traitement que lui impose une myopie sévère. Le décollement de rétine n’est plus compatible dans la zone concernée avec une vision normale de l’environnement.

En vieillissant le cristallin se rigidifie.

Comme les articulations, il perd de sa souplesse si bien que quand les muscles et les ligaments (dont c’est la fonction) tirent sur lui pour lui faire adopter une courbure qui permet une projection de l’image sur la rétine, il résiste et la projection se fait en arrière de la rétine.


La presbytie est un autre problème accommodation,  mais -lui- est lié à l’avancée en âge La presbytie n’est le seul problème du cristallin qui vieillit. Un autre problème lié à l’avancée en âge est fréquent ;  c’est la cataracte.

Une autre façon de « voir » la myopie.
C’est une affection très fréquente puisqu’on estime qu’en France 29% de la population est myope.

C’est le plus souvent du à un œil trop long (on dit de plus de 24 mm dans son diamètre antéro-postérieur mais il y a bien sûr des variations individuelles).

Parfois c’est la cornée qui est trop convergente pour le diamètre de l’œil.
En tout cas l’image se forme trop tôt dans la voyage de la lumière vers la rétine.

On s’habitue à sa myopie au point de parfois l’ignorer mais si l’on a tendance à plisser les yeux pour mieux voir, si l’on a souvent des maux de tête en fin de journée, si l’on désespère de ne jamais voir de cerise sur son cerisier peut-être faut-il consulter…

Imaginer une projection vidéo moitié sur un écran et moitié sur le mur deux mètres derrière. Si l’image est nette sur le mur, alors elle sera floue sur l’écran.
C’est le problème de la presbytie !

Ce vieillissement est inéluctable et donc la presbytie n’est pas à proprement parler une maladie. C’est le vieillissement naturel de l’œil comme les rides traduisent le vieillissement naturel de la peau.. La presbytie se corrige bien avec des lunettes qu’on n’utilise que pour la vision de près.


                               Les lentilles de contact ont été imaginées en 1508 par Léonard de Vinci. Mais elles seront mises                                            au point en 1887 par un ophtalmologiste allemand Adolph Eugène Fick.Un grand progrès a été fait                                            en 1961 lors de la mise au point par le chimiste tchèque Otto Wichterle des lentilles souples                                            grâce à l’utilisation d’un hydrogel.

                                           Aujourd’hui 125 millions de personnes dans le monde portent des lentilles de contact.

La cataracte c’est l’opacification partielle ou totale le plus souvent symétrique du cristallin, cette lentille de la partie antérieure de l’œil qui participe avec la cornée à la focalisation des photons pour les diriger sur la rétine.

Cette opacification imite ce qu’on désigne parfois vulgairement comme des peaux de sauss’ devant les yeux. C’est l’équivalent d’une vitre givrée.
Au début il y a une gène en cas de lumière forte qu’on appelle la photophobie.

Cataracte typique laissant imaginer le trouble de la vue qu’elle provoque

L’opération de la cataracte est l’une des opérations les plus fréquentes en France. Elle consiste à remplacer le noyau du cristallin par une lentille artificielle grâce à une incision de 3 millimètres.
L’intervention se fait le plus souvent sous anesthésie locale et dure 10 à 30 minutes.

Les symptômes du décollement de rétine sont l’apparition brutale de vision trouble avec des flashes lumineux apparaissant de façon désordonnée donnant l’impression d’éclairs colorés. L’œil n’est ni rouge ni douloureux.
Parfois c’est un voile sombre qui concerne une partie du champs visuel.
Comme les deux rétines n’ont aucune raison de se décoller en même temps les symptômes visuels sont bien sûr unilatéraux.
C’est une urgence chirurgicale qui doit être traitée dans les 24 heures en tout cas moins de 48 heures.

LA TAIE CORNÉENNE…

Est une pellicule blanche sur la cornée malheureusement imperméable aux rayons lumineux. Elle gène donc considérablement la vision.
Elle est consécutive à un traumatisme oculaire où à une infection dont elle est alors la cicatrice.

LE GLAUCOME

Le glaucome est une maladie dégénérative du nerf optique qui entraine une perte progressive de la vision commençant par l’extérieur du champ visuel pour venir peu à peu à se rapprocher du centre.

Les signes cliniques qui évoquent le glaucome sont des maux de tête, une vision devenant soudain floue, un œil rouge, des douleurs oculaires aggravées par la pression du globe avec le doigt. Il y a aussi une grande sensibilité à la lumière et la perception de halos colorés autour des lumières. La pupille est dilatée et les vomissements sont fréquents.

C’est l’excès de pression dans l’œil qui crée problème. Le traitement passe par des collyres qui diminuent la pression intra-oculaire et ce traitement doit être poursuivi à vie.